A l’occasion de ses 20 ans, le label Finansol revient sur les trois innovations financières majeures de la finance solidaire: le capital citoyen solidaire, l’épargne de partage et les fonds solidaires.
Apparu dans les années 80, «la mobilisation d’épargne citoyenne consiste à collecter directement auprès de particuliers des apports en capital», généralement sous forme de circuit court. Leurs caractéristiques: ces apports sont peu rémunérés; ils sont investis dans des activités d’utilité sociale ou environnementale; leur gestion est participative et transparente. Cette forme de mobilisation s’est déclinée en capital-risque solidaire, en foncière solidaire ou encore en finance participative solidaire.
Né dans les années 80 également, l’épargne de partage, elle, «consiste pour le souscripteur à céder sous forme de don tout ou partie du revenu ou de la performance annuelle de son placement à des organismes bénéficiaires», à hauteur de 25% au moins des revenus annuels du placement. Les bénéficiaires de ces versements relevant du champ de la fiscalité du don, les souscripteurs bénéficient des même déductions fiscales qu’un don classique. L’offre s’est diversifiée avec la création de livrets bancaires solidaires, voire avec des «option de partage» accolées aux livrets bancaires existants.
Les fonds solidaires, enfin, «sont des Organismes de Placement Collectif (OPC), et plus précisément des Fonds Commun de Placement d’Entreprise (FCPE), qui investissent entre 5 et 10% de leurs actifs dans des organismes solidaires titulaires de l’agrément ESUS». Les bénéficiaires de ces fonds sont les entreprises solidaires, les financeurs solidaires et les institutions de microfinance.
Illustrée par de nombreux exemples et des chiffres clés, cette publication permet de manière synthétique de faire le point sur les outils de la finance solidaire.
