Le double enjeu social et économique des structures de l’insertion par l’activité économique – Etude de l’AVISE, France Active et du DLA – 7 février

«Nul n’est a priori inemployable et […] l’économique peut servir le social». Partant de là, les 3600 structures de l’insertion par l’activité économique (IAE), qui emploient 130 000 salariés, combinent fonction économique et fonction sociale. Et sont au cœur de partenariats avec l’Etat, les collectivités et des particuliers dans une perspective philanthropique avec la réduction d’impôt de 75% accordée dans le cadre de l’impôt sur la fortune immobilière; le montant des dons à ce titre atteignant 220 millions d’euros par an.

Si les structures de l’IAE ne sont pas éligibles au mécénat d’entreprise en raison des activités lucratives qu’elles développent, elles réinventent cependant leurs relations avec les entreprises classiques. A l’origine essentiellement ancrées dans un rôle de sous-traitants, les structures de l’IAE sont de plus en plus perçues par les entreprises classiques comme une source de développement de leur RSE, notamment sous l’angle des achats responsables, de recrutement sur des métiers en tension ou encore d’amélioration de la gestion RH.

Les entreprises classiques voient également dans les structures de l’IAE une source d’innovation et de défrichement de nouvelles activités. Bien qu’encore peu développés, d’autre partenariats portent sur la co-traitance qui permet de répondre conjointement à un marché public intégrant des clauses sociales. Le rapport évoque également la co-entreprise, résultant d’un contrat passé entre entreprises classiques et issues de l’IAE visant l’atteinte d’un objectif partagé.

Menée en partenariat par l’AVISE, le DLA et France Active, l’étude, riche de nombreuses données chiffrées et exemples concrets, permet ainsi d’apporter un regard dynamique sur cet écosystème complexe.

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