35 000 entreprises culturelles relèvent déjà de l’ESS sous forme associative principalement (90%). Mais des SCOP culturelles voient le jour, tout comme des PTCE, ou encore des tiers lieux aux côtés d’entreprises créatives non associatives, de centres de ressources, de réseaux et fédérations… Pour autant, rapprocher le monde de la culture et celui de l’ESS semblent nécessaire: du point de vue, d’une part, de «l’exigence de coopération» économique, de développement d’activité, d’enrichissement des projets et de force de négociation et, d’autre part, de l’indispensable adaptation des modèles économiques. L’étude du Labo de l’ESS proposent quelques pistes d’action.
L’étude note que 15 à 17 % des entreprises de l’ESS relèvent de la culture (hors mutuelles et fondations). En moyenne, les financements publics représentent 50% de leur budget et leurs recettes propres 46%. Il existe 275 SCIC et SCOP culturelles, 9 coopératives d’activité et d’emploi (sur une centaine tous secteurs confondus), 9 PTCE, 50 groupements d’entreprises culturels regroupant de 30 à 70 entreprises.
Parmi les pistes d’action suggérées par l’étude, on trouve deux chantiers prioritaires autour de la promotion de la fonction entrepreneuriale en mettant l’accent sur la formation et l’accompagnement, deux évolutions souhaitables, la coopération entre les acteurs et la diversification des activités, et trois efforts indispensables, l’évaluation, la diffusion des œuvres et production et le renforcement des capacités de financement, parfois inadaptées, difficiles d’accès et souvent frileuses.
