Le nombre d’associations transformées en SCOP ou SCIC a augmenté de 46% depuis 2012, la plus forte croissance revenant aux SCIC (53%). Représentant 10% des SCOP et SCIC (159 SCOP et 127 SCIC), elles totalisent 4 902 emplois. Ces transformations concernent plutôt des associations jeunes (89% ont moins de dix ans).
Le taux de pérennité à 5 ans des structures transformées est de 88%, taux plus élevé que pour l’ensemble des entreprises françaises (60%). Ce sont majoritairement des petites structures (63,3% ont moins de 10 salariés). Les deux secteurs principalement concernés sont les services, d’une part, l’éducation, la santé et l’action sociale, d’autre part.
Parmi les motivations évoquées qui ont présidé à cette transformation, arrive en premier la question d’une gouvernance plus structurée et de l’implication des salariés dans la gestion de l’entreprise, en particulier pour les SCOP. Vient ensuite le développement important des activités commerciales.
Très majoritairement satisfaites de leur transformation (94%), les SCIC et SCOP pointent le statut coopératif qui induit une plus grande professionnalisation, un accroissement de leur crédibilité et une consolidation financière. Le deuxième critère de satisfaction est une gouvernance plus adaptée, plus claire et légitime avec une meilleure implication des parties prenantes. Sont également mentionnées la place des salariés dans la structure (implication et responsabilisation renforcées) et l’activité économique, la transformation leur ayant permis de «lancer une nouvelle dynamique au bénéfice de leur développement». De quoi faire réfléchir…
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