Évaluation de l’impact social, où en est-on dans l’ESS? Deuxième baromètre de KPMG – 13 mars 2018

L’évaluation de l’impact social creuse son nid. Le deuxième baromètre de la mesure d’impact, sur la base d’une enquête auprès de 289 opérateurs sociaux et bailleurs menée par KPMG, estime que 53,1 % des opérateurs sociaux (association, fondation, entreprise sociale) ont déjà mis en place une démarche d’évaluation (contre 41,3% l’année précédente).

L’enquête interne auprès des bénéficiaires est l’outil le plus utilisé. En majorité, un seul outil est d’ailleurs exploité et dans la quasi-totalité, moins de 10 indicateurs sont retenus.

Pour les organismes qui n’ont pas encore mis en place une démarche d’évaluation de l’impact, le frein principal est le coût de cette démarche, puis la compréhension de ce qu’est la mesure d’impact social et enfin la complexité de sa mise en œuvre.

Le baromètre présente dans sa deuxième partie quelques outils et approches méthodologiques. Sept catégories d’informations qualitatives et quantitatives sont recensées: les bénéficiaires de l’action, le besoin que l’activité cherche à traiter, les ressources mobilisées monétaires ou non, les produits et activités développés, la satisfaction des bénéficiaires, les résultats obtenus à court, moyen ou long terme et enfin les impacts attribuables à l’action.

Ces informations permettent de générer des analyses complexes en couplant plusieurs données: la productivité sera étudiée par exemple à partir du couple ressources/produits; la pertinence à partir des indicateurs sur le besoin, les produits, les résultats et l’impact.

Enfin, le baromètre distingue les outils d’étude utilisés de façon ponctuelle (études de parcours de vie, études de coûts sociaux évités…) et les outils de suivi, utilisés de manière récurrente, sous forme de reporting (analyse de productivité ou d’efficacité). Le tout à utiliser dans un souci de cohérence et de bonne intelligence entre acteurs de l’ESS et bailleurs!

fleche 2 avant   Feuilleter le baromètre