«Rendre compte» pour révéler «l’invisible» de l’action associative, donner du sens au projet associatif, disposer d’informations pertinentes pour les partenaires.
Le Magazine du Mouvement associatif revient sur ces notions clés pour le secteur associatif, en partant de l’idée que «penser l’évaluation dans le cadre d’une démarche globale d’amélioration continue prenant en compte l’ensemble des pratiques de son association peut être un moteur puissant de renforcement d’une dynamique associative».
Les réticences à la mesure d’impact sont de trois ordres. L’ESS répond certes à des besoins mais elle «porte aussi une vision du monde». Comment mesurer donc des pratiques de coopération au-delà de la seule réponse à un besoin. La deuxième réticence est liée à la difficulté de mesurer des effets sur des notions telles que le lien social ou la confiance en soi. La troisième réticence enfin porte sur l’assimilation de la mesure d’impact à un contrôle et une forme d’instrumentalisation de l’action sociale.
Ainsi, pour ne pas tomber dans la dictature du chiffre, «les chiffres, ce sont d’abord des mots», c’est-à-dire qu’il est primordial de «trouver des indicateurs, des chiffres donc, qui fassent sens pour [tout] les acteurs.»
L’évaluation pour être efficace ne peut être imposée mais doit être co-construite par l’ensemble des parties prenantes internes comme externes … et parfois faire preuve d’innovation.
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