Un an après la fin des contrats aidés, bilan du Mouvement associatif – 24 septembre 2018

«88% des employeurs n’auraient pas embauché sans dispositif d’aide: les dispositifs d’aide à l’emploi sont décisifs dans le choix d’embaucher». C’est sur ce constat que s’ouvre le bilan sur la fin des contrats aidés du Mouvement associatif. Ceux-ci sont essentiels dans un certain nombre de secteur: sanitaire et médico-social, médiation sociale, pratique sportive amateur… Et qui assurent une partie du service publique. Ainsi, «les contrats aidés représentent en moyenne ¼ des effectifs dans les crèches associatives, qui représentent 50% des crèches sur le territoire.»

Le Mouvement associatif estime à 1,3 milliard d’euros, la perte pour le secteur associatif de ces «subventions cachées». Les risques portent sur la fermeture de club sportif, sur les centres de loisirs et les centres sociaux, sur l’accueil en crèche, sur l’accueil des personnes âgées dans les EHPAD…

Les nouveaux Parcours Emploi Compétences sont moins mobilisés par les associations que les précédents contrats aidés. En cause, une prise en charge moindre (de 35% à 60% du SMIC contre 75% auparavant), l’obligation de formation renforcée mais sans financement associé, le public visé par ces contrats qui exclut de fait les jeunes en recherche d’une première expérience et les séniors…

En résumé, les associations les plus pénalisées sont les petites associations et les primo-employeuses. De surcroit, il est difficile pour les associations d’accompagner les personnes très en difficulté sur le marché de l’emploi. Alors qu’elles cherchent par l’embauche à réaliser au mieux leur projet associatif.

Fort de ces constats, le Mouvement associatif prône une vraie politique de soutien de l’emploi associatif, qui permette aux associations de fournir des services de proximité aux citoyens.

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