Quand entreprises, associations, fondations, pouvoirs publics et universités s’allient : étude du Rameau sur la co-construction territoriale – 29 février 2016

Pour le Rameau, auteur de l’étude, nous entrons dans une troisième ère des relations partenariales. Après la contribution de l’entreprise à l’intérêt général via le mécénat à partir des années 90, les nouvelles pratiques responsables à partir de 2005 autour de la mise en œuvre de la responsabilité sociétale de l’entreprise, vient le temps depuis 2012 de la co-construction de solutions innovantes sociétales.

 

Le Rameau met en lumière 8 fragilités du territoire propices à l’émergence d’alliances entre acteurs: emploi, développement économique, précarité, lien social, environnement, éducation, santé et mobilité. Et trois types d’alliance: l’animation du dialogue entre acteurs, qui permet l’émergence d’une conscience partagée d’un territoire, l’expérimentation collective dans laquelle chacun apporte sa contribution et les partenariats entre organisations autour d’un objectif commun.

 

Ces alliances sont déjà à l’œuvre. 37% des entreprises de plus de 10 salariés réalisent des partenariats avec les structures d’intérêt général (contre 28% il y a 5 ans) et 38% des associations sont engagées avec les entreprises. 86% des associations et 81% des entreprises estiment que ces alliances sont sources d’innovation. Trois impacts positifs sont relevés: l’émergence d’innovations territoriales, le développement de la confiance entre organisations et la performance des acteurs investis dans ces alliances.

 

Il n’y a pas de recettes miracles pour la co-construction, chaque territoire étant particulier. L’étude apporte cependant des clés pour réussir cette co-construction, tant d’un point de vue du cheminement, des leviers, du modèle économique de cette ingénierie territoriale que de la gouvernance.

 

A mettre en œuvre sur les territoires, sans modération…