Nouvel appel des acteurs de la générosité contre les mesures proposées par le gouvernement sur le dispositif fiscal du mécénat – 1er septembre 2019

Les acteurs de la générosité ont déjà subi une baisse de 4,2% des dons des particuliers en 2018, résultant de la «déstabilisation fiscale» (transformation de l’ISF, hausse de la CSG, prélèvement à la source…). Que va -t-il en être de la baisse du taux de réduction fiscale de 60% à 40% à partir de 2 millions d’euros de dons pour les entreprises, alors que ces dernières apportent 3 milliards d’euros de dons par an?

Face à l’annonce du gouvernement, France générosités, le Centre Français des Fonds et Fondations, Le Mouvement Associatif, l’Association Française des Fundraisers, IDEAS, Les entreprises pour la Cité et l’IDAF font de nouveau part de leurs inquiétudes. Ils rappellent l’importance du mécénat pour retisser du lien social, là où bien souvent l’Etat n’y parvient pas seul.

Les auteurs de la tribune parue dans Le Parisien s’interrogent sur le choix d’épargner les organisations qui s’occupent des personnes en difficultés. Les autres causes auraient-elles moins d’importance?

La crainte est que le gouvernement donne un mauvais signal aux entreprises. «Ces entreprises pourraient estimer que l’Etat n’encourage plus leur engagement volontaire pour la Cité et se désengager. C’est une situation inédite car depuis des années les gouvernements successifs ont toujours pris des mesures visant à encourager le développement du mécénat», redoutent les acteurs. Ils appellent donc les «élus à reconnaître le rôle essentiel de la générosité et de l’engagement dans le contrat social du pays».

   Lire la tribune sur le site de France générosités