Mobiliser ses adhérents, animer son réseau de militants, articuler administrateurs et dirigeants salariés, renouveler son conseil d’administration, évaluer sa gouvernance… autant de questions que se posent les dirigeants de l’ESS. Tout comme le Club Gouvernance, groupe d’experts du Centre des jeunes dirigeants de l’ESS en partenariat avec la MACIF, qui vient de produire un rapport sur la gouvernance dans les structures de l’ESS.
Les modes d’engagement évoluent, «plus courts, plus opportunistes». En tout cas, ils sont divers: bénévolat de production et bénévolat de gouvernance, avec de nombreuses sous-catégories. Les organismes doivent ainsi s’adapter à la diversité des motivations. Et si la tête des structures se professionnalise, elles ont toujours besoin, pour faire vivre leur projet, de leurs militants et de leurs rôles d’ambassadeur, d’innovation, de veille, de médiation… comme bien sûr statutaire.
Parmi les pistes d’action que propose le Club, on trouve: proposer des modalités d’engagement souple, participatif et centré sur le projet; parrainer les nouveaux administrateurs; associer des administrateurs sur certains dossiers stratégiques en amont et en aval de la prise de décision; proposer le statut d’administrateur indépendant pour assurer une vision impartiale à long terme; mettre en place une évaluation des instances dirigeantes dans leur dimension collective et de la contribution de chaque administrateur…
Et bien évidemment, le rapport met en avant une bonne pratique qui coule de source: la diversité des profils composant les instances dirigeantes… avec des jeunes et des femmes.
