2,5 milliards d’euros de dons déclarés en 2015, que l’on peut compléter par les dons non déclarés (micro-dons, dons de la main à la main…) pour atteindre environ 4,5 milliards d’euros, selon l’étude de Recherches et Solidarités effectuée à partir des données de Bercy. Des dons en très légère hausse par rapport à 2014, due entre autres à la digitalisation de la collecte, à l’essor des plateformes collaboratives, à l’activité de nouveaux acteurs, de l’enseignement supérieur aux collectivités, et également… aux catastrophes naturelles: sur les 20 départements ayant connu la plus forte hausse, 19 en ont souffert.
En revanche, le nombre de foyers fiscaux donateurs stagne: 5,5 millions pour un don moyen lui en augmentation à 463€ (436€ en 2014). Malgré une baisse de l’effort de générosité (don par rapport aux moyens dont on dispose) des moins de 30 ans, cette classe d’âge est proportionnellement à ses revenus la plus généreuse avec celle des plus de 70 ans.
Si l’on se place du côté des organismes bénéficiaires, l’augmentation du montant des dons semble plus profiter aux grandes structures qu’aux petites. Les 60 organisations qui collectent le plus captent 1,25 milliard d’euros soit moins d’1/3 de la collecte. Et c’est l’environnement qui connaît la plus forte augmentation (12%), COP21 oblige.
L’étude balaie ensuite la générosité au niveau des régions (plus de la moitié des dons proviennent d’Ile de France, Rhône-Alpes et PACA), des départements (la Haute-Loire a connu la plus forte augmentation de dons déclarés) et des communes (première ville en termes d’effort de générosité: Créteil). Bref, une mine de données à consulter avant de lancer sa campagne de levée de fonds !
