Vous souhaitez revoir votre modèle économique et diversifier vos ressources? Vous souhaitez faire appel à la finance solidaire mais ne savez comment vous y prendre? Finansol vient de publier une étude présentant de manière synoptique une large palette d’acteurs et d’outils de la finance solidaire: prêts, apports associatifs avec droit de reprise, titres associatifs… souvent couplés avec un accompagnement des structures.
L’étude poursuit avec de nombreux cas pratiques d’organismes ayant fait appel à la finance solidaire en phase de création (fonds propres, besoin en fonds de roulement, emprunt…), de développement ou de changement d’échelle (apports en titres associatifs, prêts participatifs…). Elle pointe également les freins (financement de la phase d’amorçage par exemple) et les évolutions à envisager (acceptation par les financeurs publics d’excédents pour rembourser les titres associatifs). Sans oublier la complémentarité nécessaire avec la finance classique.
Financement patient, faible niveau de garanties demandées, absence de fléchage… Le développement de la finance solidaire repose sur sa capacité à mobiliser des ressources. En 2016, 196 000 produits d’épargne solidaires ont été souscrits d’après le 15e baromètre Finansol-La Croix. Plus faibles qu’en 2015, qui avait été une année particulièrement forte, les placements s’élèvent en 2016 à 1,3 milliard d’euros.
La finance solidaire a pu ainsi accordée 5 millions d’euros de dons (partage de leurs intérêts par les épargnants) et 280 millions d’euros en apports, investissements ou trésorerie. Et affiche en termes d’impact: 49 000 emplois créés ou consolidés, 5 500 personnes relogées, 20 000 foyers approvisionnés en électricité renouvelable et plus de 100 acteurs du développement économique soutenus. S’il fallait encore démontrer son intérêt.
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