Les bonnes pratiques de l’engagement bénévole et du mécénat de compétences – Panorama du pro bono lab – 11 avril 2019

A partir d’une enquête auprès de 1500 personnes, le Pro Bono Lab a scruté l’engagement bénévole et les perceptions que les français en ont. Ainsi 8 français sur 10 considèrent que les pouvoirs publics et les entreprises doivent encourager le développement du pro bono. Pour 57% des français, faire du pro bono revient à se sentir intégrés dans la vie locale. Pour 85,5% des «volontaires», il s’agit d’aider les autres.

Le principal frein à l’engagement est le manque de temps. Les volontaires sont 62% a cité comme premier bénéfice le fait d’avoir découvert un milieu ou des personnes qu’ils ne connaissaient pas et 45% estiment avoir acquis de nouvelles compétences.

De manière générale, les associations qui bénéficient de pro bono estiment qu’il est difficile de trouver les personnes pertinentes pour réaliser la mission (82%) et que le suivi de la mise en œuvre est difficile pour 62% d’entre elles. Pour autant, la moitié d’entre elles se disent satisfaites de la mission et 86 % sont prêtes à renouveler l’expérience.

Du côté des entreprises, 20% de celles qui sont mécènes proposent aux salariés du mécénat de compétence. Le panorama note également que «l’enjeu de développement des ressources humaines de l’entreprise par l’intermédiaire du pro bono est de plus en plus assumé», avec des parcours d’engagement à la carte ou l’accueil d’association dans les entreprises, dans une logique d’incubation…

Bref, un pro bono multi-forme, bénéfique pour les parties prenantes, avec sans doute des pratiques à améliorer pour renforcer son efficacité, et bien évidemment un potentiel à développer.

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