«L’engagement associatif bénévole est un exercice de citoyenneté et un levier d’inclusion sociale». Si les bienfaits du bénévolat ne sont plus à démontrer, «les populations les plus fragilisées, ne bénéficient que trop faiblement d’un environnement associatif qui serait susceptible de restaurer confiance, volontarisme, estime de soi, et compétences», constate le HCVA.
Quels leviers actionner dès lors pour développer le bénévolat auprès de ces populations? Le rapport met en lumière quelques bonnes pratiques des associations qui peuvent être dupliquées.
L’encouragement du bénévolat peut passer par des horaires adaptés aux conditions particulières de chaque bénévole, ce qui nécessite un temps d’écoute de ses attentes, la prise en charge de frais de garde des enfants, des activités pouvant être menées de chez soi, l’organisation de binôme ou tutorat pour les nouveaux et bien sûr des temps conviviaux permettant aux bénévoles terrains de rencontrer ceux siégeant dans les instances de décisions.
L’organisation de missions courtes peut également permettre aux bénévoles de se familiariser avec l’association et son mode de fonctionnement, avant de s’engager plus.
Faire reconnaître et valoriser les engagements des bénévoles, de surcroît dans une démarche de formation, est également une piste fondamentale pour soutenir le bénévolat.
Du côté des pouvoirs publics, le HCVA souhaite une augmentation des crédits du fonds de développement pour la vie associative, la poursuite de la concertation avec les employeurs pour une mise en valeur de l’engagement dans les recrutements, et enfin le développement de l’encouragement des enfants et des jeunes à pratiquer le bénévolat, en impliquant l’école.
Autant de pistes pour faire des associations une «école de démocratie».
