Sur un échantillon de 300 donateurs assujettis à l’ISF, 82% déclarent avoir donné au titre de l’année écoulée, selon le baromètre Auteuil-IPSOS. En moyenne, les donateurs effectuent 4,4 dons par an et 83% donnent à plusieurs organismes. Le don moyen s’élève à 2535 euros, d’après l’étude.
55% des sondés estiment que l’IFI constitue une menace pour les organismes caritatifs qui risquent de voir le montant des dons diminuer. 41% d’entre eux cependant pensent que l’IFI est une incitation à être plus généreux compte tenu de l’augmentation de revenu disponible pour les personnes qui ne seront plus redevables.
Si 69% des assujettis à l’IFI se disent bien informés sur ce nouvel impôt, seuls 21% d’entre eux s’adressent aux organismes caritatifs auxquels ils donnent. 38% privilégient la presse spécialisée pour se tenir au courant. Et pourtant, seuls 49% savent que la déduction fiscale demeure identique à l’ISF…
Concernant les intentions de dons en 2018, 21% des personnes non assujetties à l’IFI envisagent de consacrer les sommes qu’ils payaient auparavant en ISF à des dons à des organismes ou des fondations d’intérêt général. Bien moins donc que pour les dépenses de consommation (41%). Si seulement 15% des sondés pensent baisser le montant de leur don en 2018, seuls 20% des non assujettis à l’IFI pensent augmenter leur don cette année.
Enfin, près d’un non assujetti à l’ISF sur 2 estime qu’il est important voire essentiel la mise en place d’un nouveau dispositif compensatoire permettant de déduire leurs dons de leurs impôts… pour donner autant que l’année dernière.
Les craintes des associations et fondations sont bien justifiées…
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