Plateforme généraliste, thématique voire régionale, en marque blanche ou fournisseur de logiciel; plateforme orientée projet avec un seuil à atteindre ou orientée cause avec les dons acquis quel que soit le montant levé; montant des prélèvements (la médiane est à 8%) ou gratuité des services; versement des fonds en fin de collecte ou à 30 jours; localisation du partenaire financier; notoriété… Dans l’étude marketing menée par France Générosité, les principales plateformes sont analysées et comparées. Et au-delà des plateformes étudiées, vous trouverez dans cette étude, les questions à vous poser pour faire votre choix en toute connaissance de cause.
En parallèle, l’étude juridique également commandée par France Générosité rappelle qu’il n’existe pas de texte spécifique encadrant le don sur internet. Les plateformes ont développé leurs propres pratiques. Certaines plateformes proposant plusieurs types de financement (don mais également pré-vente, prêt, equity…), on peut trouver dans les conditions générales d’utilisation des «approximations juridiques» selon l’étude menée. Il est ainsi préférable, pour l’établissement des reçus fiscaux, que les frais de fonctionnement de la plateforme fassent l’objet d’une facture plutôt que d’un prélèvement à la source.
De même, les plateformes évoquent «le don avec contrepartie», qui est une «aberration juridique», toujours selon la même étude. Le reçu fiscal ne peut pas être considéré comme une contrepartie. Et si contrepartie il y a, elle se plie aux règles du secteur, c’est-à-dire un plafonnement à 65 euros et une disproportion marquée par rapport au don. L’étude établit également une comparaison des plateformes principales sur les conditions de la collecte, les frais, les modalités de don…
Ces deux études sont les bienvenues. Elles fournissent un survol indispensable du financement participatif pour qui ne maitrise pas le sujet et des grilles judicieuses pour bien choisir sa plateforme.
Étude marketing: Benchmark de plateformes de collecte