Mesure d’impact social: le nouveau graal – Premier baromètre de la mesure d’impact social réalisé par KPMG – 23 février 2017

Sur les 360 acteurs ayant répondu à l’enquête en ligne de KPMG, 89% sont des acteurs de terrain (associations, fondations, entreprises sociales, coopératives) et 11% des bailleurs de fonds privés ou publics. Plus de 40% des acteurs de terrain déclarent mener des démarches de mesure de l’impact social de manière ponctuelle ou régulière. Ce sont d’ailleurs les structures les plus jeunes qui semblent le plus rompues à l’exercice. Tout comme les organismes menant des campagnes de collecte de dons.

 

Principal motif évoqué par les acteurs qui se sont lancés dans la démarche: améliorer son activité. Viennent ensuite la volonté de transparence vis-à-vis des partenaires extérieurs et la communication. Certains acteurs indiquent une contrainte règlementaire et dans ce cas c’est l’élément déclencheur.

 

Principales difficultés rencontrées: le coût d’une évaluation (financier et humain) et sa complexité. Malgré ces difficultés, les acteurs estiment que l’évaluation leur a été bénéfique sur la compréhension des effets de leur activité et les a aidés à prendre de meilleures décisions. Facteur de réflexion et de cohésion sur le projet commun, l’évaluation «est certes importante, mais le processus d’analyse l’est tout autant», le rappelle l’étude.