Finansol avance dans son Livre blanc 10 propositions pour développer la finance solidaire.
Pour collecter davantage d’épargne «patiente», Finansol propose par exemple que tout fournisseur d’assurance-vie soit obligé de proposer dans sa gamme de produit un contrat d’assurance-vie solidaire, comme cela a été le cas pour les produits d’épargne salariale.
Pour élargir le champ des investisseurs solidaires, le Livre blanc suggère de flécher une partie de l’épargne des caisses de retraite complémentaire et des organismes de prévoyance vers des investissements solidaires.
Pour améliorer la prise en compte de l’investissement solidaire des pouvoirs publics, il faudrait clarifier l’agrément ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale): interprétation élargie de la gouvernance démocratique pour s’adapter à la vie des entreprises, procédure d’agrément groupé pour les réseaux, mention de l’existence d’un recours possible auprès d’un juge identifié en cas de refus d’agrément…
L’épargne solidaire progresse (plus de 20% par an), mais reste marginale (0,19% du patrimoine financier des Français). «Les acteurs de la finance solidaire se sont fixés l’objectif ambitieux, qu’à l’horizon 2025, 1% au moins du patrimoine financier des Français(es) soit investi dans des produits d’épargne solidaire», nous dit le Livre blanc. Les propositions de Finansol entendent contribuer à atteindre cet objectif.
