73% des salariés et 93% des dirigeants de l’économie sociale et solidaire se disent fiers de travailler pour leur structure actuelle. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la mutuelle Chorum sur la qualité de vie au travail. Sur les plus de 6000 répondants, les encadrants sont plus satisfaits de leur travail (89%) que les salariés (71%). Inversement, ce sont les salariés qui sont plus nombreux à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée (70%) contre 64% pour les dirigeants.
Cependant, la moitié des salariés et un tiers des encadrants estiment que la qualité de travail s’est dégradée au cours de ces dernières années. Cela ne semble pas être dû au numérique puisque celui-ci est globalement perçu comme ayant un impact positif sur la qualité du travail. Les raisons viendraient plutôt de changements de l’organisation, de l’ambiance au sein des équipes, de rémunération ou de financement et pour les salariés d’un problème de reconnaissance des compétences.
Si des échanges existent au sein des organisations, formels et informels, pour discuter de la manière d’améliorer la qualité du travail, ceux-ci ont des résultats positifs pour 63% des salariés… et 92% des dirigeants. On retrouve cette différence de perception sur la gestion des conflits personnels: 90% des managers estiment s’occuper de cette question mais seulement 59% des salariés ont le sentiment que leur encadrant rempli cette mission. Quand bien même… 83% des salariés et 94% des dirigeants souhaitent continuer à travailler dans l’ESS.
