Les pouvoirs publics se sont penchés ces dernières années sur l’engagement des jeunes. Le parcours citoyen, mis en place en 2015 par exemple, comprend des connaissances dispensées par les enseignants, des rencontres avec des acteurs associatifs, des engagements dans des actions éducatives à dimension citoyenne. La création d’associations par les jeunes a par ailleurs été simplifiée. Enfin, l’engagement des étudiants peut être reconnue en vue de l’obtention de diplôme. Par ailleurs, certaines associations mettent sur pied des programmes où les jeunes ne sont plus seulement bénéficiaires mais également acteurs.
Pour autant, la mise en place au sein des établissements scolaires rencontre un certain nombre de freins: les horaires ne favorisent pas l’engagement; le manque de confiance qui leur est accordée peut décevoir les jeunes; les contacts avec des associations extérieures à l’établissement sont trop rares; les enseignants sont peu formés dans ce domaine… et l’engagement n’est pas reconnu dans l’évaluation des élèves. Ces freins compliquent l’engagement des jeunes dans la durée.
Le Haut Conseil à la Vie Associative avance quelques préconisations afin de développer l’engagement des jeunes. Parmi celles-ci: s’appuyer sur des jeunes en service civique au sein des établissements pour animer les actions autour de l’engagement ou encore désigner un référent associatif par établissement. De l’autre côté, les associations doivent favoriser l’accueil des jeunes en leur sein, en s’adaptant à leur rythme et en leur accordant une attention particulière dans leurs programmes de formation.
Et pourquoi pas, comme aux Pays-bas, mettre au point une certification des compétences et prendre en compte le volontariat des jeunes dans le cursus scolaire?
